Origine. Obtenue, en 1870, par M. Baltet Ernest, horticulteur à Troyes.

Fruit. Gros ou très gros, calebassiforme, tantôt aigu, tantôt obtus vers le pédicelle, souvent côtelé vers l'oeil, généralement bosselé en son pourtour.

Epiderme. D'un vert d'eau, passant promptement au jaune citrin, finement ponctué, souvent teinté de rosat à l'insolation.

Pédicelle. Moyen, assez court, incliné de côté par un éperon prononcé.

OEil. Moyen, bien ouvert, dans une dépression peu sensible.

Chair. Fine, fondante, juteuse, sucrée, rafraîchissante.

Qualité. TRÈS BONNE.

Maturité. SECONDE QUINZAINE D'AOUT.

Rameaux. Longs, rouge clair, dressés, quoique légèrement flexueux ; à lenticelles grises et rapprochées.

Yeux. Courts, aplatis, appliqués au rameau.

Culture. L'arbre, de vigueur modérée sur cognassier, est très fertile, convient spécialement à la culture en pyramide et en cordon.

Dans toutes les régions, il doit être cultivé en terrain chaud et soumis à une taille courte, il est surtout cultivé pour le marché dans l'Est et le Sud Est de la France.

Très résistant à la tavelure ; ce fruit pourra, dans certaines régions, remplacer la poire Williams qui commence à être attaquée par cette maladie, mais dont la maturité est légèrement plus tardive.

Fruit de Commerce.

Alain Rouèche d'après le verger français