Origine. Obtenue, vers 1838, par M. Pierre Clairgeau, pépiniériste..

Fruit. Gros ou très gros, allongé et ventru, souvent contourné et bosselé.

Epiderme. Jaune, ponctué de vert et de gris, plaqué de rouille vers le pédicelle, largement lavé de rouge vermillon orangé à l'insolation.

Pédicelle. Très court, fort, charnu, implanté obliquement dans une petite cavité oblique et irrégulière, souvent s'empâtant sur le fruit.

OEil. Assez grand, ouvert, dans une cavité étroite et peu profonde.

Chair. Blanche, mi fine, mi fondante, juteuse, sucrée, plus ou moins parfumée.

Qualité. BONNE OU ASSEZ BONNE, suivant les climats.

Maturité. NOVEMBRE DÉCEMBRE.

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Rameaux. Gros et courts, érigés, jaune verdâtre, à lenticelles blanchâtres, rapprochées et très apparentes.

Yeux. Gros, courts, écartés du rameau.

Culture. L'arbre est d'une fertilité prodigieuse, même lorsqu'il est greffé sur franc ; on peut donc le greffer sur ce sujet ; sur cognassier il s'épuise promptement en terrains légers ou pauvres. Il est cultivé dans tous les pays, de préférence aux expositions du levant et du couchant, en un terrain d'alluvions et chaud, pour acquérir la qualité du fruit, qui est très irrégulière suivant le sol où on le plante.

Comme toutes les variétés fertiles, celle ci réclame une taille courte et des pincements faits avec modération.

Le Poirier Beurré Clairgeau est une des variétés résistant le mieux aux gelées du printemps, ce qui le fait admettre pour la culture à de hautes altitudes.

Peu ou point sujet à la tavelure.

Cette variété réussit admirablement en culture intensive dans le Sud Ouest de la France.

Fruit d'amateur, de commerce et d'apparat.

Alain Rouèche d'après le verger français